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Tir mortel d’Alec Baldwin : l’armurière reconnait sa négligence sur le contrôle de l’arme


Clarisse Rosius
Mercredi 1 Décembre 2021





L’enquête policière sur les circonstances du tir mortel réalisé par Alec Baldwin lors d’un tournage confirme la responsabilité de l’armurière. Cette dernière a reconnu devant les enquêteurs avoir mal vérifié l’arme avant de la confier à l’acteur.


Creative Commons - Pixabay
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La première hypothèse était la bonne. Alors que c’était sa responsabilité, l’armurière du tournage durant lequel Alec Baldwin a tué une cinéaste a bien oublié de vérifier comme il se doit avant de la confier à l’acteur. « La jeune femme qui avait la responsabilité des armes à feu sur le tournage du western où Alec Baldwin a accidentellement tué une cinéaste fin octobre a déclaré aux enquêteurs qu’elle avait été négligente dans la vérification du revolver actionné par l’acteur juste avant le drame. Hannah Gutierrez-Reed, armurière du film « Rust », a été interrogée par les policiers qui cherchent notamment à déterminer comment une munition réelle a pu être introduite sur le tournage du western à petit budget, aboutissant à la mort de la directrice de la photographie, Halyna Hutchins. Cette dernière a été mortellement blessée lorsque Alec Baldwin a actionné un revolver, qui lui avait été présenté comme inoffensif, pendant qu’il travaillait une scène. Selon un document diffusé mardi par les services du shérif de Santa Fe, dans l’État du Nouveau-Mexique, l’armurière a dit aux policiers qu’elle avait chargé cinq cartouches factices dans le revolver juste avant la pause déjeuner » nous apprend Sud Ouest.
 
Après le déjeuner, toujours d’après son récit, elle a récupéré l’arme dans le coffre et ajouté une cartouche dans l’arme. Elle a ensuite confié le pistolet à un employé sans la vérifier juste avant. « Peu après, elle dit avoir entendu une détonation en provenance du plateau. Hannah Gutierrez-Reed a déclaré aux enquêteurs qu’elle n’a « pas vraiment beaucoup vérifié » l’arme car elle était restée sous clef pendant le déjeuner. Elle avait auparavant affirmé ignorer la présence d’une quelconque munition réelle sur le tournage » porusuite le quotidien local, s’appuyant sur une dépêche AFP.
 
Les enquêteurs ont collecté plus de cinq cents munitions sur le tournage la plupart étaient à blanc ou factices mais certaines sont suspectées d’être des vraies.




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