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Yannick Alléno annonce le lancement d’une association pour les victimes de multirécidivistes


Clarisse Rosius
Lundi 16 Mai 2022





Le chef étoilé dont le fils a été tué par un multirécidiviste à bord d’une voiture volée a annoncé qu’il allait constituer une association pour aider les victimes de multirécidivistes.


Creative Commons - Pixabay
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Il veut transformer ce drame très médiatisé en cause. « Six jours après la mort tragique d'Antoine Alléno à Paris, le chef multi-étoilé Yannick Alléno a publié un long message sur Instagram  ce samedi 14 mai, annonçant la création d'une association pour aider les victimes de multirécidivistes. Un message accompagné d'une photo de son fils, sourire aux lèvres dans ses habits de cuisinier «pour que personne ne garde une image de tristesse d'Antoine" » relève Le Figaro.

Le chef étoilé dont le fils a été tué par une voiture volée conduite par un homme multirécidiviste a d’abord remercié les personnes qui lui ont témoigné de la sympathie depuis le drame. Mais au lendemain de l’enterrement, au moment où l’attention médiatique et populaire est passée à autre chose, il explique vouloir ouvrir une page de lutte : « Je viens, moi, de comprendre ce matin seulement le manque qui va me hanter toute ma vie. Alors, son énergie logée au plus profond de mon corps servira, à travers l'association Antoine Alléno à soutenir les victimes de multirécidivistes. »

Le conducteur de 25 de la voiture volée qui a tué Antoine Alléno le 8 mai dans le 7ème à Paris était bien connu de la police et de la justice. Arrêté à plusieurs reprises et condamné aussi plusieurs fois, la situation est surtout absurde parce qu’il était officiellement recherché par la police, sans que cela ne soit effectif. Et lorsqu’il a tué le fils du chef étoilé il était supposé être en train de purger une peine de prison. « Il a été mis en examen et placé en détention provisoire mercredi 11 mai dans la soirée. Il est poursuivi des chefs d'«homicide involontaire par conducteur d'un véhicule terrestre à moteur», aggravé par l'état d'ivresse manifeste et l'invalidation du permis de conduire du conducteur, «blessures involontaires» aggravées par les mêmes circonstances, «dégradations», «vol avec violences» et «délit de fuite» » conclue le quotidien.