L'embellie se confirme sur les marchés du travail de la zone OCDE, où le taux d'emploi a enfin retrouvé le niveau qui était le sien avant la crise. Toutefois, les catégories à revenu faible ou intermédiaire voient leurs salaires stagner tandis que les emplois moyennement qualifiés deviennent moins nombreux en proportion, ce qui contribue au creusement des inégalités et entretient l'idée, préoccupante, que les plus riches pourraient avoir plus que leur part des fruits de la croissance économique ; c'est ce que l'on apprend d'un nouveau rapport de l'OCDE.