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​Dans l’ombre des actualités Twitter, Meta (Facebook-Instagrram) lance un vaste plan social


Clarisse Rosius
Lundi 7 Novembre 2022





Signe d’une conjoncture très défavorable aux géants du numérique, la maison mère de Facebook aussi a lancé un vaste plan de suppressions d’emplois. Tandis que Twitter fait beaucoup parler les médias, le groupe Méta préparerait le plus important plan social de l’histoire du secteur.


Creative Commons - Pixabay
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Avec deux gros plans sociaux de deux de ses mastodontes, c’est tout le secteur des réseaux sociaux qui est en train de se métamorphoser. « Meta (Facebook, Instagram) prévoit licencier des milliers de personnes à partir de cette semaine, d’après des informations publiées par Wall Street Journaldimanche 6 novembre, alors que plusieurs sociétés technologiques viennent de congédier une partie de leurs effectifs en réponse à la crise économique. Ce pourrait être le plan social le plus important dans le secteur, selon le quotidien, après la pandémie, qui a largement bénéficié à la croissance des revenus mais aussi du personnel de ces entreprises » relève l’Agence France presse.

Avec 87 000 employés, Méta – ex Facebook- a un sérieux problème de rentabilité. Les derniers résultats ont été accompagnés d’annonces vagues de limitation de la masse salariale, voire de son érosion. Mais dans les faits, ce sont de véritables coupes et plans de licenciements qui sont entrain d’avoir lieu. 

« Jeudi, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe et Lyft, ont fait part de licenciements de grande ampleur tandis qu’Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux. Twitter, fraîchement racheté par Elon Musk, vient de congédier environ la moitié de ses 7 500 salariés. Les plates-formes dont le modèle économique est fondé sur la publicité pâtissent notamment des coupes budgétaires des annonceurs, aux prises avec l’inflation et la hausse des taux d’intérêt » poursuit la dépêche.

La rentabilité du secteur est totalement remise en question depuis un an. Et notamment parce que les sociétés compensaient les limites de leurs modèles économiques par la croissance continue du nombre d’utilisateurs. Le cas Facebook est ainsi révélateur : depuis l’annonce de la première perte d’utilisateurs l’an dernier, Meta a perdu 600 millions de dollars de valorisation boursière.