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Bouffonneries très rentables, le cirque des rappeurs Booba et Kaaris doit cesser


Clarisse Rosius
Mercredi 30 Janvier 2019





Booba et Kaaris continuent à se provoquer, s’insulter et à assurer qu’ils vont finir par organiser un combat. Un spectacle affligeant mais qui semble très rentable pour les deux rappeurs.


Creative Commons - Pixabay
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Le fait qu’on en parle est-il déjà le signe qu’ils ont atteint leur objectif ? L’escalade verbale qui a finit en baston à l’aéroport entre les rappeurs Booba et Kaaris n’en finit pas. A tel point que Le Figaro s’interroge assez justement sur les arrières pensées des deux protagonistes : « sont-ils des génies du marketing ou des bouffons un peu bruyants ? » . « Les rappeurs n'ont qu'un impératif : occuper autant que possible l'espace médiatique. Ils ont fait leur l'adage qui consiste à dire qu'une mauvaise célébrité vaut toujours mieux qu'une absence de célébrité. Cela passera par de multiples «clashs». Des querelles qui, dans le rap des années 2000, servaient d'occasion à des joutes oratoires et qui sont devenues de simples échanges d'insultes. « Je vais t'acheter un [sandwich] grec-frites et te l'enfoncer dans le cul (sic) », lançait Kaaris le 6 janvier à son rival » continue le quotidien.

Des experts en stratégie digitale expliquent ainsi au journal que les deux rappeurs ont des publics très importants sur les réseaux sociaux et communiquent sans filtre et, visiblement sans être conseillés par des experts en communication ou des manageurs. « Sur Instagram, Kaaris comptabilise 2,7 millions d'abonnés, Booba, 3,7 millions. Le réseau social est leur outil favori pour établir leur présence médiatique. Ils publient chacun jusqu'à cinq fois par jour. On y voit des images de pochettes d'album, des extraits de concerts et, bien sûr, des vidéos d'insulte. Ils utilisent les «stories», de courtes vidéos visionnables pour une durée limitée à 24h. Le caractère éphémère incite à davantage de provocation et a un caractère addictif pour les abonnés » résume l’article.

Impossible pour autant de trancher. Est-ce que les deux rappeurs surfent sur les nouvelles habitudes des internautes ? Ou sont-ils tout simplement baignés de cette culture abrutissante du buzz ?

Lire en intégralité l’article sur le site du quotidien Le Figaro