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Jean-Luc Mélenchon charge à pas feutrés Christiane Taubira


Clarisse Rosius
Mardi 1 Février 2022





Le texto envoyé par le candidat de la France insoumise a été rendu public et démontre la volonté de Jean-Luc Mélenchon de faire semblant de discuter avec la gauche tout en y voyant des redoutables ennemis.


Creative Commons - Pixabay
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« Appels à bloquer les parrainages », « mépris inacceptable » : le texto rendu public de Jean-Luc Mélenchon à Christiane Taubira plombe l’ambiance de la gagnante de la primaire populaire. Alors que ce scrutin étrange est présenté par celle-ci comme un tremplin vers une candidature de rassemblement à gauche, c’est plutôt la guerre des candidats à gauche qui saute aux yeux. Ainsi, à Christiane Taubira qui a assuré qu’elle appellerait les autres candidats, Jean-Luc Mélenchon a répondu par un texto plutôt sec. 
 
« Le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon a préféré envoyer un message à Christiane Taubira ce lundi, dont BFMTV a révélé la teneur. La vainqueure de la Primaire populaire venait d'appeler ses rivaux de gauche pour retenter un rapprochement en vue de l’élection présidentielle. Celui qui est candidat pour la troisième fois à la présidentielle regrette dans son SMS que l'ancienne garde des Sceaux divise davantage la gauche en ajoutant, à son tour, une candidature.  "Je t’avais crue quand tu regrettais le nombre des candidatures. Tu y rajoutes dorénavant la tienne. Mais je n’en veux qu’à ma confiance", a-t-il écrit, ajoutant garder “un souvenir attristé de [leurs] contacts précédents”» compile la chaine d’infos.
 
La guerre est déclarée donc avec une accusation de blocage des parrainages. « Je mets un préalable à une nouvelle occasion de bavarder : l’arrêt immédiat des appels à bloquer les parrainages. C’est un mépris inacceptable » aurait écrit Mélenchon, y voyant une manœuvre pour l’empêcher de se présenter. « Et de conclure : "Cette violence venant après mon inscription de force dans votre opération est à mes yeux contradictoire avec une volonté sincère de dialogue." Jean-Luc Mélenchon fait référence à la Primaire populaire, reconnue uniquement par Christiane Taubira, et qui avait créé la polémique avec la diffusion d'une vidée. Son porte-parole, Samuel Grzybowski, expliquait alors vouloir "empêcher que (…) Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot (…) puissent avoir les 500 signatures" requises pour se présenter à la présidentielle, afin de les pousser à participer au scrutin. Aucun d'entre eux n'a finalement accepté de se plier à la règle » » rappelle BFM.




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