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​« Plan de sobriété » : entre économies réelles et symboliques


Clarisse Rosius
Lundi 1 Août 2022





L’annonce par le président de la République d’un « plan de sobriété » pour que la France évite de procéder à des coupures d’électricité l’hiver prochain oblige à s’interroger sur les leviers les plus efficaces, au-delà des mesures symboliques.


Creative Commons - Pixabay
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Ce n’est pas parce qu’une mesure est symbolique qu’il faut la proscrire, mais encore faut-il les présenter comme telles. Alors que les craintes de coupures s’accentuent à l’approche de l’automne, Emmanuel Macron a annoncé un « plan de sobriété ». Une direction en cohérence avec l’objectif des pays européens de baisser de 15% leur consommation de gaz en réaction à la guerre en Ukraine. « "On va d'abord essayer de faire attention collectivement, le soir, aux éclairages, quand ils sont inutiles", a expliqué le président de la République. Les lumières nocturnes des bureaux et des commerces ou les écrans publicitaires numériques dans les gares sont souvent évoqués lorsqu'il s'agit de traquer les sources de consommation électrique superflues. Mais que représentent-elles réellement dans la consommation du pays ? » s’interroge FranceInfo  dans un long article qui fait le point entre mesures symboliques et économies notables. 
 
La chaine publique d’info s’appuie sur plusieurs enquêtes, notamment de l’Ademe, qui montrent que la publicité des écrans dans l’espace public ont un impact très limité sur la consommation global. C’est donc une mesure symbolique. 
 
En revanche, les éclairages nocturnes de bureaux ou de magasins, ainsi que de la voie publique représentent une source d’économies d’énergies de premier plan. «  Que représente l'éclairage nocturne de commerces et de bureaux ? Impossible de l'estimer précisément. Mais selon le Syndicat de l'éclairage, l'ensemble de la consommation électrique liée à l'éclairage, diurne et nocturne, représente 42 TWh. Parmi les premiers postes se trouvent l'éclairage domestique (7,13 TWh), celui des bureaux privés (7 TWh), et celui des commerces (7 TWh) » rapporte FranceInfo, tout en précisant les difficultés pour évaluer précisément et en ajoutant que chauffage et climatisation consomment bien plus. Confirmant ainsi que lorsqu’il s’agit de sobriété énergétique, c’est une consommation globalement mieux réfléchie et adaptée au contexte qui fera la différence.




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