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​Avec Tiffany en plus, LVMH devient un géant aux États-Unis


Clarisse Rosius
Lundi 25 Novembre 2019





Lundi 25 novembre, le rachat de Tiffany par LVMH a été officialisé pour une valeur de 16,2 milliards de dollars. Une opération hors normes, même pour le groupe de Bernard Arnauld dont on se demande où l’appétit va s’arrêter.


Creative Commons - Pixabay
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Jusqu’où ira Bernard Arnauld dans sa boulimie de marques mondiales dans le secteur du luxe. Sorte de symbole de la concentration des marques dans quelques groupes, LVMH vient d’officialiser le rachat de Tiffany pour 16,2 milliards de dollars. 
C’est la plus grosse acquisition du groupe de luxe qui possède notamment Vuitton et Dior. « Avec cette acquisition, LVMH ajoute un joyau de taille à une couronne qui compte déjà Bulgari (racheté en 2011) et Chaumet (acquis en 1999), lui permettant de mieux rivaliser dans les bijoux haut de gamme – seul secteur du luxe où il n’est pas numéro un – avec son concurrent suisse Richemont, propriétaire des maisons Cartier et Van Cleef & Arpels. En 2018, la division montres et joaillerie de LVMH, qui inclut également Tag Heuer, Hublot ainsi que Zenith et Fred, a dépassé 4 milliards d’euros de ventes, soit 9 % de son chiffre d’affaires total » raconte Le Monde

Ce sont près de 750 boutiques dans le monde, dont 428 aux États-Unis qui passent sous contrôle de LVMH. C’est donc un grand bond dans la stratégie du groupe à prendre de l’ampleur dans le pays. « Les ventes de LVMH ont atteint 46,8 milliards d’euros l’an dernier, un record, tandis que le bénéfice net a totalisé 6,4 milliards pour une marge opérationnelle s’établissant à 21,4 %. De son côté, le groupe américain, fondé en 1837 par Charles Lewis Tiffany, dont le magasin amiral jouxte la Trump Tower sur la célèbre Ve Avenue, à New York, cherche à dépoussiérer son image et à attirer une clientèle plus jeune. L’emblématique maison a réalisé un chiffre d’affaires de 4,4 milliards de dollars lors de l’exercice fiscal achevé le 31 juillet, en hausse de 6,5 % mais sa croissance est freinée par le dollar fort et une baisse des dépenses des touristes aux Etats-Unis » conclue le journal français.




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