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​Qui sont ces femmes qui ne veulent pas d’enfant


Clarisse Rosius
Mercredi 16 Janvier 2019





Dans un long article, Madame Le Figaro donne la parole à des femmes qui affirment ne pas vouloir avoir d’enfant par choix. Mais si ces dernières soulignent l’incompréhension voire l’obligation de se justifier auprès de leurs proches, elles semblent oublier que pour la plupart des femmes c’est un véritable bonheur.


Creative Commons - Pixabay
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Elles ne veulent pas d’enfant et elle regrette d’avoir l’air d’extraterrestres auprès de leurs proches. Dans un long article consacré à ce sujet, Madame Le Figaro donne la parole à des femmes qui affirment leur non envie d’avoir des enfants. Si la plupart du temps elles mettent en avant la crainte des responsabilités et des contraintes. « Souvent, c'est ce besoin de liberté qui revient, et fait face au désir de maternité. À 37 ans, Laura, mariée depuis un an, le constate : « Je vois mes amies autour de moi, la plupart jeunes mamans, très heureuses mais aussi fatiguées, contraintes de négocier avec leur conjoint pour toute sortie en solo, courir après les enfants, leurs jouets, les vêtements, sécher les pleurs, prévenir les crises... Tout cela ne me fait pas rêver du tout ». Pour la plupart, elles envisagent leur vie sans enfant comme « heureuse », « remplie », « amicale », « avec des voyages et mon amoureux », «sans frontière», «avec une grande part d'inconnu», «du silence» aussi » explique le magazine.

Mais en parallèle, les femmes interrogées fustigent le regard des autres sur leur choix : « Dans une société où la norme est encore de se marier et d'avoir un ou des enfants, le regard des autres pèse parfois lourd. «Jusqu'à mes 25 ans, on me regardait avec tendresse en me disant "tu as le temps de changer d'avis"», atteste Louise, aujourd'hui 30 ans. (…) Ma mère a pleuré quand je lui ai dit que je ne voulais pas d'enfant», confesse Diane, la plus jeune de nos témoins. «Une de mes amies m'a dit que j'avais vécu une sorte de coming-out, que c'était normal que ma mère ait pleuré. Elle a dû faire "le deuil" de l'image qu'elle s'était faite de ma vie d'adulte et de la sienne, celle d'une future grand-mère.» » Plus qu’un jugement ou une sanction sociale, c’est surtout que la vie de mère est source de bonheur pour beaucoup de femmes. Et quoi de plus naturel que souhaiter son bonheur aux autres ? A l'inverse, affirmer haut et fort que c'est pour être libre et épanouie qu'elles font ce choix, n'est ce pas aussi un regard difficile à supporter ?




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